La manie de faire des bilans sur soi-même est une façon de tromper l’angoisse de n’être que ce que nous sommes : une caricature de notre idéal, l’ombre portée et déformée de notre sur-moi.
Georges Picard
La manie de faire des bilans sur soi-même est une façon de tromper l’angoisse de n’être que ce que nous sommes : une caricature de notre idéal, l’ombre portée et déformée de notre sur-moi.
Georges Picard
Certains hommes passent des années à tisser une toile de pensées cohérentes, et d’autres, qui les laissent vagabonder au hasard, parviennent au même résultat. Et voilà pour la sagesse du philosophe !
Michael Moorcock
Les opiniâtres sont les sublimes. Qui n’est que brave n’a qu’un accès, qui n’est que vaillant n’a qu’un tempérament, qui n’est que courageux n’a qu’une vertu ; l’obstiné dans le vrai a la grandeur. Presque tout le secret des grands cœurs est dans ce mot : perseverando. La persévérance est au courage ce que la roue est au levier ; c’est le renouvellement perpétuel du point d’appui.
Victor Hugo
C’est l’imagination qui a enseigné à l’homme le sens moral de la couleur, du contour, du son et du parfum. Elle a créé, au commencement du monde, l’analogie et la métaphore.
Charles Baudelaire
Le réaliste, s’il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même. Raconter tout serait impossible, car il faudrait alors un volume au moins par journée, pour énumérer les multitudes d’incidents qui emplissent notre existence. Un choix s’impose donc – ce qui est une première atteinte à la théorie de toute la vérité. La vie, en outre, est composée des choses les plus différentes, les plus imprévues, les plus contraires, les plus disparates ; elle est brutale, sans suite, sans chaîne, pleine de catastrophes inexplicables, illogiques et contradictoires qui doivent être classées au chapitre faits divers. Voilà pourquoi l’artiste, ayant choisi son thème, ne prendra dans cette vie encombrée de hasards et de futilités que les détails caractéristiques utiles à son sujet, et il rejettera tout le reste, tout l’à-côté.
Guy de MAUPASSANT
© Pixabay
Quand on se lance dans l’écriture d’un roman, il est essentiel de comprendre le monde que nous créons, qui s’inspire de ce nous connaissons déjà. S’informer est une nécessité afin de rendre notre histoire crédible, et cela dans tous les styles littéraires : policiers, romance, horreur, science-fiction, fantasy etc. En ce qui me concerne, les phases de recherches prennent autant de temps que l’écriture, si ce n’est plus. Il m’est déjà arrivé de passer un après-midi entier pour un renseignement qui ne tient pas plus de trois lignes dans le roman !
Je ne prétends pas tout savoir sur la façon dont mener des recherches, d’ailleurs moi-même je n’ai pas tout expérimenté (manque de temps, manque de moyens, manque de courage). Mais j’espère que ces pistes vous seront aussi utiles qu’à moi, peut-être même qu’elles vous aideront, qui sait.
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Privée aujourd’hui de la volupté des aveux indicibles, l’autobiographie contemporaine oscille entre les souvenirs d’anciens combattants et la psychanalyse.
Roger Stéphane